L’ÂGE DES VILLES

Halle tropisme, Montpellier (34) France
Projet collectif,
DPEA Architecture & Scénographie
PFE graphisme & scénographie, en binôme avec Alice Barbe

Axonométrie schématique d’implantation

Dans le cadre de notre projet de fin d’étude nous proposons un projet commun situé à la Halle Tropisme. Nouveau lieu culturel de Montpellier, situé dans l’EAI. C’est un des anciens bâtiment du site militaire, qui servait de garage pour réparer les chars par exemple. C’est un lieu investi de façon temporaire pour une dizaine d’années, il a donc été choisi par les architectes, de laisser l’âme du bâtiment toujours présente, de juste venir se placer dedans. En gardant l’essentiel de l’ancienne activité de ce lieu.

La Halle se compose de 4000 m2, incluant espace de co-working, une galerie d’exposition, une scène pour accueillir du spectacle vivant ainsi qu’un café/restaurant.
Ce lieu est très particulier de part son histoire et son architecture puisque l’ensemble du site utilise des matériaux bruts.

Recherche graphique pour les textes de salles et cartels

C’est dans cet état d’esprit, d’un lieu toujours en mouvement et très modulable, que nous avons fait le choix d’implanter notre projet.

La thématique de ce projet fictif se base sur un festival qui aura lieu à la Halle Tropisme. Ce festival nommé Métropolisme s’intéresse à la ville, et notamment à la ville de demain. Nous avons repris ce sujet de la ville. Nous nous sommes également basés sur le livre d’Italo Calvino « Les villes invisibles ».
Seul ou par groupe nous avons proposé des installations scénographiées. Elles s’articulent entre elles part une scénographie plus générale, qui inclut des oeuvres d’autres artistes.

On déambule dans les villes comme on déambule dans notre propre vie. Nos parcours de vie, comme nos parcours dans les villes sont rarement linéaires. Ce projet scénographique est, à cette image, le fruit d’un parcours pluridirectionnel.

En effet, notre projet de fin d’étude s’intéressait initialement au thème de la fin du monde. Nous avons choisi de délaisser le point de vue scientifique et allarmant de cette thématique pour nous attacher à l’étude de la pièce de théâtre «juste la fin du monde ?» de Jean-Luc Lagarce.

L’exposition étant conçue comme une itinérance entre différentes villes, nous nous proposons de concevoir l’espace d’accueil comme l’entrée d’un pays, le pays des villes invisibles. L’arrivée dans un nouveau pays est un élément primordial de son appréhension. On y accède par un tunnel, par un aéroport, une gare, à pied… La frontière n’est pas toujours évidente à percevoir mais ce sont ces différents moyens de la traverser qui formateront notre état émotionnel face au nouveau monde. Nous proposons une séquence d’introduction à la manière d’une douane. Si le terme douane semble abrupte au premier abord, nous proposons de le détourner en une «douane des sentiments». Cette douane sera marquée par un dispositif scénographique immersif et interactif, un système de kinect proposant une médiation à la manière d’un «quizz psychologique» : «Dis-moi qui tu es, je te dirai quelle ville tu es».