Festival NOVO, université Paul Valéry, théâtre de la Vignette, Montpellier (34) France
Projet collectif,
DPEA Architecture & Scénographie projection vidéo sur panneaux de tulle, bande sonore, baskets blanches
Cette installation propose une interprétation spatiale, qui parle d’un personnage, L., qui nous raconte le retour auprès de ses proches. Après un long moment d’absence, presque sans nouvelle, il revient pour leur annoncer sa mort prochaine. L’expérience de l’imminence de la mort est vécue comme un bouleversement. Les allers-retours entre passé et présent dans le texte de la pièce nous indiquent un temps «incertain», qui semble se répéter à l’infini. À «la fin du monde» semble correspondre «la fin du temps». Le personnage donne à voir au lecteur/ spectateur son questionnement sur ce qu’il y a après la mort et ses doutes quand à la réalité de ce qu’il a vécu.
En effet, si nous vivons dans le même réel, nous n’habitons pas tous le même monde. Ce dernier est une notion mouvante, soumise à l’interprétation et la subjectivité de chacun, ce qui lui confère également, une portée universelle. Le monde renvoie ainsi à une réalité physique aussi bien qu’à une construction de pensées.
L. peut être chacun d’entre nous